2h de vol, 1h40 de selfie.

Cet été et lors d’un vol, une personne devant moi s’est mise à transformer son siège en studio photo.
Loin de moi l’idée de juger l’exercice, auquel je m’adonne parfois moi-même.
Prendre la pose, illustrer son voyage sur une story ou envers ses proches est désormais des plus banals.

Mais la séance a littéralement duré l’entiéreté du vol.
Alternant accessoires et poses (et sandwich).
Un véritable marathon de selfies, dont j’ai profité malgré moi.
Ironie du sort, j’étais moi-même en train de lire un texte questionnant notre rapport à la technologie.

Nous disposons d’outils incroyablement puissants, conçus pour enrichir nos vies.
Mais cette puissance, est-elle toujours à notre service ?
Comment l’utiliser pour servir nos objectifs, et ne pas en être escalve ?

Cette lecture et cette illustration très concrète m’ont invité, dès cette rentrée, à repenser mes usages numériques.
Dans le cadre du business, tout d’abord.
Mais dans le contexte personnel surtout.

Mon détecteur de doom scrolling est plus actif que jamais.
Le rituel de la lecture avant le sommeil est rétabli.
Et mon tri de posts LinkedIn et de contenu Internet est devenu plus sélectif que jamais.