Vivre en débutant

Chaque matin offre une nouvelle page blanche, une occasion de voir le monde à travers les yeux d’un débutant : curieux, avide d’apprendre, et ouvert à toutes les aventures.

Cet état d’esprit, loin de n’être qu’une méthode, est devenu pour moi une véritable philosophie de vie. Une approche aux multiples bénéfices et vertus. A commencer par la joie régulière du renouvellement, l’idée séduisante de connaître « plusieurs vies dans une vie » et une résilience accrue.

C’est dans cette optique que j’ai, il y a un an et non sans une certaine appréhension, enfilé un kimono (un gi, pour les puristes) et noué une ceinture blanche de karaté. Bien entré dans la quarantaine, après une blessure majeure au judo il y a quelques années, et alors que je ne pensais jamais remettre les pieds sur un tatami.

Échouer pour réussir

Adopter la posture du débutant, c’est s’offrir la liberté de redécouvrir, de s’interroger et d’innover sans cesse. Cela signifie aussi accepter de ne pas tout savoir. Socrate nous le rappelle avec sagesse : reconnaître notre ignorance (« Je sais que je ne sais rien ») est le premier pas vers la vraie connaissance.

L’échec, souvent mal vu, est en réalité une étape essentielle de l’apprentissage. Thomas Edison, après des milliers de tentatives, nous a légué cette leçon précieuse : « chaque erreur est une étape vers la réussite ».

En tant que débutant en karaté, chaque coup maladroit ou chaque chute me rapproche de la maîtrise, m’enseignant la patience et la persévérance. Et surtout, m’invite à l’effort et à l’humilité. Un an et deux ceintures (et une absence de maîtrise du fer à repasser) plus tard, je suis heureux d’avoir à nouveau osé explorer ce nouveau chemin, et d’être le débutant d’une nouvelle discipline.

Oser s’auto-évaluer

Se remettre en question régulièrement est signe de force, non de faiblesse. C’est choisir d’évoluer, d’adapter sa route pour optimiser son potentiel. C’est nourrir sa flexibilité, son adaptabilité, son alignement avec les besoins internes mais aussi les facteurs externes. Dans un monde à la volatilité croissante, y compris dans le

Vivre comme un éternel débutant est un choix enrichissant, qui m’a ouvert des portes insoupçonnées et apporté une satisfaction profonde face aux défis. C’est une invitation à voir chaque jour comme une chance d’apprendre quelque chose de nouveau, de grandir un peu plus.

Et vous, quand avez-vous été débutant pour la dernière fois ? Comment cela a-t-il transformé votre approche de la vie ? Quel nouveau thème allez-vous décider d’explorer aujourd’hui ?

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Une réponse

  1. Avatar de Suraiya Behardien
    Suraiya Behardien

    Well written. Very inspirational.

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